L’épidémie de Covid-19 n’est pas encore derrière nous et la rentrée 2020 aura été particulière à tous les points de vue. Prix en hausse, loyers qui augmentent, maisons avec cour ou jardin très demandées, biens qui se raréfient dans les grandes villes pour les acquéreurs… Elestim fait le point sur l’évolution du marché de l’immobilier à Bordeaux depuis le déconfinement.
Un ralentissement de la hausse des prix à l’échelle nationale… mais pas à Bordeaux !
Voilà ce que constatent les professionnels de l’immobilier à la suite de la crise sanitaire. En effet, une récente étude de MeilleursAgents.com a révélé que les hausses de prix enregistrées jusqu’au 15 mars 2020 se sont pour la plupart résorbées avec la mise en place du confinement. Certaines villes ont même vu leurs prix immobiliers stagner voire baisser, comme Paris, Toulouse, Montpellier ou Strasbourg.
Au contraire, à Bordeaux, les prix ont davantage augmenté depuis la crise, passant de +0,4 % à +0,8 %, et +2,1 % sur les trois derniers mois. En cause notamment, une offre qui se raréfie, -14 %, et une demande qui s’accroît. Notamment la demande pour des maisons avec cour ou jardin. En juin dernier, selon le dernier baromètre LPI-SeLoger, le prix au m² à Pessac enregistrait même une hausse de 14,9 % sur un an !
Aussi, des villes comme Floirac ou Ambarès-et-Lagrave attirent les acquéreurs car la première a connu une des croissances de prix au m² les plus faibles de l’agglomération sur douze mois (+3 %) et la seconde, malgré une évolution des prix de +7 % en un an, reste la commune la moins chère de l’agglo pour un achat immobilier. À noter : Au niveau national, la baisse des prix immobiliers ne concerne que 5 % des villes de plus de 100 000 habitants.
Prix de vente en hausse…
Côté immobilier ancien, sur un an, les prix des appartements ont augmenté de +4,8 % et ceux des maisons de +7,5 % dans la métropole de Bordeaux. Les biens immobiliers neufs n’échappent pas à cette hausse des prix, +0,6 % à Bordeaux sur les six derniers mois, selon le Laboratoire de l’Immobilier.
Pourquoi ? D’abord parce que de nombreux programmes ont été bloqués par les maires et, ensuite, parce que la mise en place des mesures sanitaires sur les chantiers a un coût : elle ralentit la livraison des biens. Aussi, les promoteurs immobiliers ont revalorisé les grilles de prix de leurs opérations déjà commercialisées ou de celles qu’ils viennent de lancer.
L’évolution des prix reste corrélée au potentiel de développement économique des territoires et des niveaux de revenus des ménages résidants ainsi qu’à la rareté des biens disponibles.
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… tout comme les loyers
Quid du marché locatif ? La crise sanitaire a eu un impact négatif sur les revenus, et donc le pouvoir d’achat, de nombreux ménages, parfois forcés de reporter leur projet immobilier.
Face à l’impossibilité de devenir propriétaires, ces derniers se tournent vers le marché locatif. À Bordeaux, ils pâtissent d’une hausse des loyers de +12 % sur les 12 derniers mois, selon le dernier baromètre LPI-SeLoger.
La capitale girondine a en effet vu les demandes de location progresser de +36 % en un an mais aussi le nombre de biens à louer (+39 %), les propriétaires choisissant de se tourner vers la location de longue durée face à la raréfaction de la clientèle touristique pour des séjours de courte durée. Conséquence : les loyers ont augmenté.
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Bien penser son projet immobilier
Si aucun professionnel de l’immobilier n’a de boule de cristal, le secteur anticipe toutefois la fin de l’ère haussière des prix constatée durant ces cinq dernières années et une possible baisse de l’ordre de 1 % d’ici septembre 2021, à l’échelle nationale.
Actuellement, le marché immobilier tient bon face aux conséquences de la crise sanitaire du Covid-19 car la demande reste forte (+ 164 % de demandes pour acheter un bien à Bordeaux entre le 11 mai et le 31 août !) et les taux du crédit immobilier très bas.
Toutefois, les recommandations du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) durcissent les conditions d’octroi du crédit. En effet, il est vivement déconseillé aux établissements prêteurs d’octroyer un crédit si le taux d’endettement dépasse 33 %. Les crédits dont la durée d’emprunt dépasse 25 ans sont également à éviter.
Aussi, il est capital de bien penser votre projet d’achat immobilier et de vous poser les bonnes questions quant à vos envies et motivations en matière d’habitat : superficie, localisation, distances, équipements, etc. Les équipes d’Elestim sont à votre écoute pour vous aider à concrétiser votre projet immobilier et trouver le bien qui vous correspond.
Coraline BERTRAND