Si la crise sanitaire a un impact négatif sur de nombreux secteurs de l’économie, elle n’empêche pas les transactions immobilières. Côté immobilier d’entreprise, les chiffres ont même explosé au 3e trimestre, selon l’Observatoire de l’immobilier d’entreprise de Bordeaux Métropole (OIEB) : +86 % en volume ! Elestim vous en dit plus
La crise, quelle crise ?
Si Bordeaux Métropole a connu un trou d’air au 2e trimestre 2020 en termes de transactions dans l’immobilier de bureaux et d’entreprise, cela n’a pas duré. Selon l’Observatoire de l’immobilier d’entreprise de Bordeaux (OIEB), l’activité du 3e trimestre s’avère même exceptionnelle, en hausse de 86 % par rapport à la même période en 2019.
Ainsi, 103 700 m2 de locaux d’activités et d’entrepôts ont été placés durant ce trimestre sur le marché bordelais. Soit un cumul de 220 000 m2 (en 115 transactions) depuis le début de l’année. Sachant que le 1er trimestre avait aussi été très bon par rapport à 2019 : +44 % pour les locaux d’activité et +30 % pour les entrepôts. L’enseigne Jouéclub a ainsi acquis à elle seule 28 540 m2 à Cestas.
Depuis le début de l’année, 13 % des transactions concernent de nouvelles implantations, preuve de l’attractivité de Bordeaux Métropole.
« Un véritable exploit »
Côté bureaux, l’OIEB évoque « un véritable exploit » en recensant 90 200 m2 déjà placés à l’issue de 194 transactions, malgré la crise sanitaire et la montée en puissance du télétravail. Les entreprises semblent finaliser en ce 3e trimestre leurs projets élaborés en début d’année.
Parmi les transactions majeures, on peut noter l’implantation de la DSI de Pôle emploi dans l’immeuble de dernière génération « Cœur Bersol » à Pessac (6 600 m2), du studio de jeux vidéo Asobo Studio à Bordeaux Euratlantique (2 900 m2) ou encore du spécialiste des produits reconditionnés Back Market aux Bassins à flots (4 900 m2).
Toutefois, malgré ces grosses opérations, l’OIEB note une croissance forte des transactions inférieures à 200 m2, qui représentent 49 % de la demande placée en ce 3e trimestre.
Ce marché de l’immobilier d’entreprise reste soutenu par une offre en progression, avec la livraison prévue de plusieurs programmes neufs aux Bassins à flot (Quai des Caps) à Bordeaux-Lac (Évolution) et à Mérignac (Le Bridge) pour un total de 165 500 m2.
Selon BNP Paribas Real Estate, ces bons résultats permettent à Bordeaux de représenter le 2e marché immobilier régional le plus dynamique pour les locaux d’activité, entrepôts et bureaux, après Lyon.
Des loyers stables
Pour ce qui relève du marché locatif, Bordeaux Métropole tend à la stabilité malgré un contexte économique bousculé. La location du mètre carré de bureaux se négocie à 190 euros HT/m²/an en moyenne en centre-ville, autant sur le neuf que sur le seconde main de qualité. La rareté faisant la cherté, des surfaces sur des immeubles anciens de prestige dans l’hyper-centre peuvent se négocier jusqu’à 300 euros.
À la signature, les loyers sont compris dans une fourchette allant de 165 à 180 euros aux Bassins à Flot, et de 190 à 210 euros sur le secteur Euratlantique.
Immobilier d’entreprise : Un bon placement
Loyers stables, marché qui reste dynamique : pour les investisseurs, ce domaine de l’immobilier d’entreprise est toujours rentable. Pour y investir, vous pouvez le faire en direct sur le secteur de Bordeaux Métropole ou passer par une SCPI ou un OPCI et élargir votre horizon. Leur rôle peut être par exemple de louer des bureaux à Bordeaux.
Si le ticket d’entrée est relativement élevé, à partir de 5 000 euros, les SCPI d’entreprise ont vu leur « performance globale au 31 mars 2020 s’établir à +6,70 % sur une année glissante. Cette performance globale est constituée d’un rendement courant de +4,40 % et d’une revalorisation des parts de +2,30 % », selon l’indice EDHEC IEIF Immobilier d’Entreprise France.
En 2019, les SCPI d’entreprise ont collecté 8,5 milliards d’euros, soit nettement plus qu’en 2017 (6,1 milliards d’euros), ce qui en fait un produit d’investissement performant et stable.
Pour la période 2014-2019, le TRI (taux de rentabilité interne) des SCPI était en moyenne de 5,10 %. Cet indicateur de performance est à étudier pour choisir votre SCPI. Le taux de rentabilité interne (TRI) d’une SCPI est annualisé et calculé sur 5, 10, 15 et 20 ans. Il prend en compte :
- À l’entrée, le prix acquéreur (prix pour les associés entrants) de la première année considérée
- À la sortie, le prix d’exécution (pour les SCPI à capital fixe) ou la valeur de retrait (pour les SCPI à capital variable) au 31 décembre de la période considérée
- Le rendement annuel (les revenus distribués et rapportés au montant de la part, hors prélèvements)
- La plus-value en capital (ou la moins-value) réalisée au moment de la revente des parts.
Afin de diversifier vos placements, il est conseillé d’investir dans au moins deux SCPI afin de ne pas confier toute votre épargne à un seul gestionnaire. Vous pouvez aussi vous positionner sur des emplacements géographiques différents en France et même en Europe.
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Coraline BERTRAND