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Bordeaux Chartrons

Créé au XIVe siècle par l’Ordre des Chartreux, ils y bâtirent en dehors des murs de Bordeaux le premier monastère. Ce n’est qu’au début du XVIIe siècle que le commerce du vin prospère. Repoussés hors de la ville, les négociants en vin anglais, flamands et irlandais proclament un lieu unique où naissent entrepôts et commerçants en vin.

Les bâtiments façonnés le long de la Garonne y sont ainsi placés pour accueillir les barils directement au stockage.

Les Chartrons n’étaient pas seulement un lieu de déchargement, mais une véritable plaque tournante où le vin était envoyé dans toute l’Europe du nord. Afin d’optimiser l’export, l’Irlandais Pierre Mitchell développe en 1723 la première verrerie bordelaise. Cette dernière devient la principale fabrique de bouteilles de France et facilite grandement la vente et l’exportation du breuvage.

Ce n’est que dans les années 2000 où le dynamisme réapparaît à travers un vaste plan de réhabilitation, où naissent bureaux et commerces de bouches le long de la Garonne. Les antiquaires profitent de cet essor pour se positionner rue Notre-Dame. Il y règne une ambiance de bohème.

À cette époque, l’activité s’expand et s’en suit le développement d’une véritable aristocratie puissante jusqu’à l’après-guerre. Le quartier est au fur et à mesure boudé par les négociants qui quittent les Chartrons. Ils désertent les entrepôts laissant ainsi, une place à l’abandon. La rénovation des quais, des promenades et notamment la mise en place du tramway rendent plus accessibles et confortables les Chartrons, où appartements et maisons sont très recherchés. En 2003, la mairie de Bordeaux inaugure la rue Faubourg des Arts en présentant ses divers métiers artistiques et culturels.

En 2004, le géant Eiffage construit en collaboration avec Bordeaux, le Quai des Marques. Mêlant ainsi bureaux et locaux commerciaux le long du fleuve. Puis, non loin, la Cité du Vin installe un peu plus Bordeaux comme capitale viticole le 31 mai 2006 et complète donc le Musée du vin, situé rue Borie.

Les Chartrons, un quartier prisé et dynamique

Qualifié de « bobo » par excellence, Les Chartrons est le quartier prisé des Bordelais et nouveaux arrivant amateurs de belles pierres, de maisons de ville ou de grands appartements. Sa proximité avec le Triangle d’Or, le Jardin Public et la Rive droite avec le nouveau pont Chaban-Delmas place les Chartrons comme l’emplacement idéal pour acquérir sa résidence principale ou investir dans l’immobilier neuf, notamment avec le dispositif Pinel.

Avant tout un quartier de bouche et de vin, les restaurants et bar à vins y pullulent un peu partout. Il est impossible de passer à côté. La rue Notre-Dame, affectionnée par les « Chartronnais », est le reflet de cette ambiance et demande bordelaises.

Quartier calme, les Chartrons est également le deuxième pôle universitaire de Bordeaux. Les meilleures écoles privées s’y sont installées, notamment l’École hôtelière Vatel ou encore l’Inseec. Accueillant pas moins de 10 000 étudiants pour 30 écoles, les Chartrons est également un quartier étudiant à Bordeaux. Il complète le pôle universitaire public à Talence / Pessac.

Le secteur est par conséquent jeune. Entre 25 et 35 ans, la population est majoritairement célibataire ou dans la catégorie « jeunes couples ».

Les Chartrons, une valeur immobilière sûre

En 2014, le prix de l’immobilier a explosé dans le quartier. Avec un prix moyen de 3 000 euros/m² pour les biens à rénover jusqu’à 4 000 euros du m² pour les biens haut de gamme, le marché chartronnais a bien évolué.

Aujourd’hui, un bien immobilier dans l’ancien au cœur des Chartrons est de minimum 4 000 euros/m² avec des travaux de rénovation et peut grimper jusqu’à 6 000 euros/m² en moyenne. En 2017 et 2018, certaines transactions immobilières ont été enregistrées par les notaires à plus de 8 000 euros du m² !

De plus, il n’est pas impossible d’y retrouver des réhabilitations ou programmes neufs éligibles au dispositif Pinel à plus de 8 000 euros/m². Il pourra s’agir d’appartements en duplex, avec une belle surface habitable, une vue dégagée, une terrasse… situés dans de petites copropriétés ou des résidences sécurisées.

La mairie de Bordeaux a développé le nord de la ville en améliorant le quartier de Bacalan et en créant l’éco-quartier Ginko et celui des Bassins à Flot. Ce qui a fait des Chartrons encore un peu plus un quartier de choix pour investir en toute sérénité, ce dernier se situant entre le centre-ville et ces nouveaux lieux.

Avec une croissance démographique de 1 % par an, Bordeaux vise le million d’habitants d’ici 2030. La demande de logements, appartements ou maisons, va donc continuer à augmenter. De plus, l’environnement bohème, festif et dynamique des Chartrons, sans compter l’ambiance de village qui y règne, apportent aux habitants un lieu de vie unique et confortable. À cela s’ajoutent des bâtisses magnifiques, des maisons de maître, où la pierre dégage un charme reconnu.

Investir aux Chartrons, le conseil d’Elestim

Probablement l’une des valeurs les plus sûres de Bordeaux, les Chartrons est l’un des lieux favoris des investisseurs. Les belles pierres bordelaises justifient à elles seules des loyers et prix d’achat conséquents. De plus, des investisseurs bien accompagnés optimisent leurs investissements locatifs dans ce quartier en réalisant des travaux de rénovation, ou en louant meublé. Notamment grâce à la démocratisation de la location saisonnière permise avec l’essor du AirBn’B.

L’investissement immobilier locatif dans le quartier des Chartrons fonctionne très bien. Notamment sur des surfaces de type T1 ou T2 qui répondent plus à la cible du secteur. C’est un emplacement sûr et recherché, aussi, il est peu probable que l’investisseur accuse une perte d’argent en cas de revente. C’est un secteur qui correspond parfaitement à une stratégie d’investissement patrimoniale et prudente pour diversifier son patrimoine.

Compte tenu de tous les points relevés sur la qualité de l’environnement, il est évident que ce quartier répond également parfaitement au besoin d’un couple ou d’une famille qui souhaiterait s’installer en achetant sa résidence principale ou un pied-à-terre, à proximité de l’hyper-centre de Bordeaux.

Les surfaces de type T3 sont également intéressantes dans une logique d’investissement locatif. Ce type d’appartement est souvent recherché par des étudiants dans le cadre de colocations. Attention néanmoins, l’augmentation des prix de l’immobilier ces dernières années a rallongé le processus de vente de ces logements qui, compte tenu des prix pratiqués, ne trouvent pas preneur immédiatement. Les biens vendus, de type T3 et situés dans un bâtiment en pierre, sont souvent au prix minimum de 300 000 euros FAI !

Si votre budget est plus contraint, privilégiez le nord du quartier pour y acheter un bien, notamment après le cours du Médoc. Des appartements ou maisons de ville, situés dans des résidences datant des années 2000, y sont plus abordables. Demandez conseil à votre agent immobilier !